Extrait d’un discours écrit pour l’anniversaire d’une directrice d’agence.
Je vais vous raconter une histoire
Celle qui vous donne de l’espoir
L’histoire de Flora Auvray
Une femme pleine de volonté…
Fille unique, enfance heureuse
Passionnée et vigoureuse
Du dessin au cheval
Une enfance pleine de régal…
Aventurière et curieuse
Elle devient voyageuse
Naturellement heureuse
Elle est même chanceuse…
Elle rencontre des indiens
Vit dans la nature, crée des liens
Sauvage et rebelle, elle est mature
Elle affronte les rythmes de la nature…
Après avoir bravé le monde
Avec son sac à dos, elle sonde
Des autres cultures, elle apprend
Un rêve réalisé, elle rentre, il est temps…
La femme maternelle fait place à la femme sauvage
Elle s’installe dans la vie, mari et enfants, elle devient sage
Un garçon et une fille, le choix du Roi
Elle crée la vie, des lieux et des toits…
Elle réinvente les espaces et les lieux
S’imprègne et arrange le tout en mieux
Elle est nourricière et respectueuse
Ecologie et innovation de manière vertueuse…
Mais Flora n’est pas femme à s’endormir
Donner sa créativité aux autres le temps d’un soupir
Et la voilà en gestation d’un nouveau rêve à venir
Etre capitaine de son propre bateau voilà son avenir…
La femme guerrière prend son destin en main
Force Femmes sur son chemin c’est pas le train train
Créatrice de son agence, Flora réalise ses choix
Pleine de foi et de force, elle a trouvé sa propre voie…
Femme entrepreneuse, femme de réseau, femme papillon
Elle dévoile ses multiples facettes, nous entraine dans son tourbillon
Elle est femme avec ses multiples atouts et charmes
Heureuse de partager, évoluer, tomber les masques sans les larmes…
Parce que Flora elle est comma ça…
Heureuse de vous accueillir sans fard …
Son plaisir à elle est humain
Elle vous prend par la main…
Flora elle est comme ça…
Une créatrice dynamique est bien là…
Parmi nous, elle distille sa passion
Avec nous, elle transmet sa vision…
Slam pour une soirée événementielle de Femmes
Il était une fois une femme
Qui avait trouvé son âme
Tellement heureuse et sans requête
Elle décida de faire une fête
Elle cria si fort sa demande au ciel
Qu’il déploya son bel arc en ciel
Pour éclairer sa vie d’une lueur
Le réveil spirituel, voilà le bonheur
Laisser parler sa véritable nature
Pour Dieu, nous sommes sa créature.
Comme Isis, déesse de la fécondité
Elle donne vie sans arrêt
Découvrant son pouvoir féminin sacré
La création s’incarne en elle en totalité
Elle l’habite, l’inspire, l’expire et la guide
Sa mission dévouée sur Terre, tel un druide
Est d’honorer cette qualité avec vivacité
Car là où elle l’honore le plus avec vérité
Elle devient la plus belle déesse de la terre
Son cœur devient son temple sacré, son sanctuaire
Qu’elle peaufine comme un diamant étincelant
Se reliant aux autres femmes et déesses d’antan
Elle comprend ce que veut dire le féminin
Une pensée qui vient du corps entier sans frein
Parfois elle est une femme mère avec sa force sauvage
Ou femme éveillée ou soumise ou révoltée ou sage…
Accoucher d’elle même peu à peu
Par sa flamme intérieure tel un feu
Que plus rien ne pourra éteindre
Sa vie, elle peut enfin l’étreindre
Au contact des gardiens de la sagesse
Elle danse la vie comme une déesse
Elle remarque peu à peu avec intérêt
La femme en émergence trouvant sa créativité
Prenant sa place dans le monde, elle est née
Mariant l’actif au réceptif, la sagesse est révélée
Prête à inonder la vie d’un baume inopiné
Pansant les plaies et créant la nouveauté.
Mes sœurs, accouchons les unes des autres
Soyons solidaires dans nos solitudes de l’être
Femmes de pouvoir, battantes, gagnantes
Restons groupées sans oublier d’être ferventes
Sans s’assécher le cœur par un mental trop fort
Et des montagnes d’envie de perfection et d’effort
Pour cesser d’être divisées, d’avoir cru au savoir
Prendre l’épée au détriment de notre cœur est sans espoir.
Même si la société joue le jeu de la soumission
Pour mieux continuer le plan de l’exploitation
Les rapports de force et la conquête
N’ont jamais été notre profonde quête.
Accouchons de nous mêmes peu à peu
Par notre flamme intérieure tel un feu
Que plus rien ne pourra éteindre
Notre vie, nous pouvons enfin l’étreindre
Au contact des gardiens de la sagesse
Nous dansons la vie comme des déesses
Tous droits réservés © EstELLE Penain
Extrait d’un discours écrit pour une soirée de fin d’année.
Chaque nuit, je m’éclipse vers un autre monde
Je ferme les yeux, je vois la Terre toute ronde
De l’espace, je regarde ces espaces habités
La vue me coupe le souffle devant tant de beauté
La perfection existe et me remplit d’une grâce
Dans mon rêve, je sens la gratitude qui m’enlace
Je perçois alors l’essence de mon malheur
Oublier trop souvent de dire merci pour ce bonheur
Rien n’est plus merveilleux que d’être vivant
Déguster un repas, rire ; marcher, respirer pleinement
Voilà le chemin d’un bel épanouissement
Au milieu des étoiles, j’oublie le temps qui passe
Trop souvent gaspillé en courant vers une impasse
L’essentiel s’impose à moi comme une évidence
Le bien le plus précieux est de faire partie de la danse
Etre ici et maintenant, oublier le passé, survoler le futur
Remercier le présent, l’attraper par son encolure
L’enfourcher comme un cheval et galoper avec lui
Ne faire plus qu’un et ne vivre que l’aujourd’hui…
Voyageant comme la lumière dans cet espace étoilé
J’entends soudain une voix grave à peine voilée
« Belle âme en transit près de ta Source
Prends ces quelques clés dans ta trousse
Pour qu’à ton réveil, sans souvenir ni contrôle
Que ta quête s’oriente toujours vers l’amour
Par ce sentiment, tu ouvriras ton cœur pour toujours
Seule la sagesse t’aidera à traverser ta noirceur
Recherche ta vérité non pas comme un labeur
Mais comme un calice pour y puiser ta lumière
Car elle est en toi, à toi de la cajoler comme une mère
Et tu verras les cadeaux de l’Esprit abonder en toi… »
Je me réveille à cet instant
Transportée par un amour puissant
Une émotion qui me bouleverse
Traverse mon corps comme une averse
Je vibre des pieds à la tête
Ici c’est la fête
Puis plus rien
Moment incertain
Comme une plume
Je ne porte plus de costume
Me voilà nue comme un verre
Posée là, remplie de lumière
Deux larmes de joie
Mon cœur aux abois
Rien n’est plus important
Que de se sentir VIVANT.
